Il n'est plus à démontrer la nécessité de pratiquer une activité sportive ou un sport : les bénéfices sur la santé sont multiples et variés.
L'augmentation de pratique libre (tel que le running) ou la pratique de sport ou activité ancien (foot, rugby, tennis etc.) ou nouveau (crossfit, freeletics etc.) doit amener le pratiquant et
l'encadrant à se poser cette question : le pratiquant est il réellement prêt?
Cet article rejoint plus ou moins mon article sur la notion de
réathlétiseur.
Quelques questions à se poser...
La pratique d'un sport ou d'une activité physique ne devrait pas se faire sur un coup de tête ou sans réflexion. Cette réflexion devrait être menée de façon systématique dans toutes les
structures sportives ou de façon individuelle.
Le contrôle de la balance bénéfice/risque devrait être un des critères omniprésent (voir omnipotent) dans les conduites sportives afin de répondre à ces différentes questions :
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Combien de temps de temps à durer l'arret de l'activité physique?
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Quelle expérience dans l'activité physique? (Niveau de pratique atteint? nombres d'année de pratique? multi-sports ou non?
etc.)
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Les Moyens/ressources nécessaires à la pratique d'une activité physique sont-ils présents?
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Quelles blessures? (Comment? Où? Quand? Traitement?)
L'évaluation ne se limite pas au quantitatif...
Même si les questionnaires permettent une première évaluation, elle n'est que quantitative. Elle permet d'avoir un certain nombre d'informations mais sans retour réellement pratique : il suffit
que le pratiquant soit imprécis, pour que vous le soyez également...
Alors que le coaching sportif à le vent en poupe depuis quelques années, nombre d'entre nous (oui, je m'inclue dedans) ne font que cette démarche quantitative d'évaluation initiale. Résultat :
nous avons l'illusion de connaitre le pratiquant. Elle n'est que sommaire, et souvent à une approche commerciale...
Vous allez naturellement me dire que les pratiques sportives de haut niveau font cette approche qualitative : Test VMA, de force, de laboratoire etc. Non ces tests sont quantitatifs, ils
permettent d'avoir des données sur la performance, et l'amélioration de celle-ci... Les suivis médicaux permettent un suivi qualitatif (ratio de force, prise de sang etc.), mais ces procédés sont
lourds et coûteux....
L'évaluation qualitative : une pratique loin d'être systématique
Cette évaluation qualitative doit être dans un premier temps posturale et des schémas moteurs. La présence de compensation peut amener à des blessures à moyen terme, il faut donc essayer de les
révéler et de les analyser. Le test FMS peut être une très bonne approche pour faire apparaître ces compensations, mais il existe de nombreuses autres situations qui peuvent permettre de mettre
en lumière les compensations et mauvaises postures.
La pratique de cette évaluation qualitative permet de diminuer le risque de blessure à court, moyen et long terme avec une possibilité de progrès accrue : lorsque la machine est bien huilée,
l'exploitation des qualités physiques sera d'autant plus facilité.
Attention, lorsque vous êtes en face à un pratiquant de haut niveau, ceci n'est pas spécialement vrai : si un athlète performe avec des grosses compensations, alors il faudra se poser la
question s'il est vraiment nécessaire de faire une correction de clles-ci : le changement de ses schémas moteurs ne risquent pas d'amener à une trop grande baisse de la performance ?
Dans tous les cas, il n'y a pas de Vérité universelle ;)
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lassas (jeudi, 23 avril 2015 19:51)
merci bcp Mr coach Benjamin Durmortier.